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Monday, May 13, 2024
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La Vocation du frère chez les Salasiens de Don Bosco en Débat

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Considéré comme un service de second rang, la vocation du religieux Frère n’est pas vraiment comprise dans le contexte Camerounais ; la problématique a récemment été débattue au IIe Congrès des Salésiens Coadjuteurs de la Région Afrique-Madagascar, qui s’est tenu en mai 2023 à Yaoundé. Les assises déroulées au Siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun à Mvolyé visaient le renforcement de la complémentarité entre les différentes figures de la vocation salésienne. Le Frère est un jeune homme, laïc qui, sentant l’appel de Dieu au plus profond de lui-même, répond avec amour et générosité en se consacrant publiquement à Dieu dans l’Eglise par les voeux de chasteté, pauvreté et obéissance vécus dans une famille religieuse bien précise. Bien cette définition ne suffise toujours pas à éclairer l’opinion sur l’identité et la mission du religieux frère au sein de l’Eglise, un flash-back dans l’histoire révèle que tout le mobilier qui jadis constituait la « Mission catholique », était en majorité l’oeuvre des frères : églises, presbytères, écoles, dispensaires, communautés de religieuses. Mais, pour beaucoup de gens, surtout dans les milieux chrétiens, les frères sont ces jeunes d’une intelligence incertaine que la congrégation oriente pour le devenir et généralement, ils sont formés dans divers métiers : maçonnerie, menuiserie, charpentier, agriculture, couture, cuisine… et au niveau pastorale il sont préparés à assurer la catéchèse des enfants, l’encadrement des associations chrétiens etc….C’est donc un état de vie et des activités peu valorisants, parce que « le Frère » ne monte pas à l’autel pour célébrer l’eucharistie, comme les autres jeunes plus intelligents, plus doués qui font de grandes études de théologie et sont orientés vers la prêtrise, ils pourraient assumer des responsabilités dans les paroisses, les communautés et mêmes la direction de la congrégation. Plus tard, ils pourraient être nommés évêque… » Il ressort de la définition du prêtre, le désir de valorisation, de reconnaissance de ce qu’il est et fait contrairement au Frère qui demeure dans l’ombre, dévalorisé, presque rabaissé par l’opinion. Pourtant aujourd’hui encore, le travail des Frères est d’un apport considérable dans l’édification des églises locales. Ceux-ci se déploient au

rythme de l’évolution du monde : les frères sont médecin, ingénieurs etc… Certains ont fait des études de théologie, philosophie, des privilèges réservés autrefois aux prêtres. Malgré tout, il reste encore difficile de définir ce qu’est « le frère » de nos jours où des laïcs dévoués, très compétents, font les mêmes œuvres que les frères si non mieux. L’on ne saurait donc définir ce qu’est « le frère » en se basant uniquement sur ses activités, ses ministères, aussi performant soit-il. Pour Ramadam, il convient de souligner en premier lieu et avec force que « ce qui donne sens et identité à la vocation de frère », ce n’est pas d’abord ce qu’il fait… c’est sa vie comme religieux, sa vie comme consacré ; le fait qu’il est mis à part pour Dieu ». « Le frère choisit librement de ne pas accéder au sacerdoce malgré toutes ses aptitudes.»

Vision

Dans une congrégation mixte comme les salésiens de Don Bosco, où l’on trouve les pères et les frères, on constate que Juridiquement et théologiquement parlant, tous font les mêmes voeux : chasteté, pauvreté et obéissance, tous sont au même niveau, tous ont les mêmes exigences. Pour ce qui est de leur formation, pré-noviciat,noviciat, post-noviciat, le stage pratique, tous bénéficient de la même formation. Pendant la période de voeu x temporaires, les jeunes complètent leur processus de maturation en vue de leur engagement définitif et c’est pendant cette période que se précise leur choix, un choix libre : salésien coadjuteur ou salésien candidat au sacerdoce ce dernier recevra le sacrement de l’ordre qui lui permettra de célébrer l’eucharistie et d’administrer les sacrements. Prêtre et Frère chez le Salésiens de Don Bosco, les deux vocations ont leur valeur et qu’il est essentiel de comprendre la vocation du Salésien Coadjuteur pour ce qu’elle est en elle-même, une réponse personnelle à l’appel de Dieu. Il convient de souligner que la notion de frère n’est pas l’invention de Don Bosco puisque les frères existent bel et bien dans d’autres congrégations religieuses. Cependant, ce qui est original c’est sa vision à lui : le fait qu’il a cherché à mettre au même niveau le Salésien coadjuteur SC et le salésien prêtre SP dans la vie fraternelle les invitant tous deux à se sanctifier à travers l’apostolat envers les jeunes, les plus démunis. Il était dont question pour le 2e Congrès des Salésiens Coadjuteurs de la Région Afrique-Madagascar de jeter un regard historique sur la figure du SC, en effectuant un retour sur l’héritage que Don Bosco a légué à ses fils à savoir, une communauté des salésiens prêtres, séminaristes et coadjuteurs qui vivent dans un amour fraternel sans distinction1 et font la même mission en faveur des jeunes pauvres./.

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